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Un mois de formation avec O’clock : quatre étudiants témoignent.

2018-04-27
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Il y a plus d’un mois, la promo Invaders envahissait les salles de classe de l’école O’clock. Nous avons braqué notre faisceau lumineux pour aspirer quatre étudiants dans notre soucoupe. Le but ? Leur extorquer leurs sentiments quant à leur premier mois de formation.

Quatre étudiants, quatre profils différents

On les a aspirés dans notre soucoupe, nous leur avons soutiré des informations de force. Le moindre que l’on puisse faire, c’est vous les présenter. Quand même, on est pas des bêtes…

Hello Marion !

« Et bien moi c’est Marion, j’ai 25 ans et j’habite sur Nancy !  Avant d’arriver dans le développement web, j’étais, pour ainsi dire, un peu perdue dans mon avenir pro. Je suis passée par plein de cursus différents. Comme je ne savais pas quelle route prendre, je les ai toutes prises. À la base, j’étais en lettres modernes. Donc, je devais finir prof de français. Donc, non. Pas possible et surtout pas envie. Ensuite, j’ai fait un DUT en édition de livres. J’aime bien lire, mais j’aime pas assez les livres pour apprendre à les vendre. Je suis donc revenue à mes premiers amours : l’anglais. Mais là, c’est la Fac qui m’a rebutée. J’ai pris conscience que j’avais besoin d’un encadrement. Et puis, il y avait trop de cours inutiles, on ne va pas à l’essentiel. Donc j’ai arrêté.

Il fallait que je prenne le temps de me poser, de réfléchir à ce que je voulais faire avant de faire. Il y a quelques années, sur mon temps libre, je découvrais le code. Je faisais du jeu de rôle en ligne et pour rendre mes histoires encore plus convaincantes, je m’essayais au code pour travailler sur la mise en page. Voilà quelques années que je code en dilettante mais assez régulièrement. Du coup, je me suis dit que ce serait pas idiot d’apprendre plus sérieusement. Il restait plus qu’à trouver la bonne école… »

Salutations Jonathan !

« Salut ! Moi c’est Jonathan, 28 ans et pompier. Enfin, futur-ex pompier. Donc rien à voir avec le dev. Pour ma part, parcours plus simple : j’ai un BTS dans l’industrie, et avant ça, un Bac S. J’ai un profil un peu plus scientifique. Et je m’intéressais à la programmation depuis quelque temps déjà. 

En parallèle à mon activité, j’ai commencé à me former tout seul, via OCR notamment. C’étais un cursus assez complet mais forcément, je manquais un peu d’accompagnement et de structuration. Quand on est débutant, on a tendance à vouloir tout apprendre. Et parfois, ça rime avec « apprendre n’importe comment et dans n’importe quelle ordre ». Je me suis dit qu’il fallait que je trouve une école avec un accompagnement mais paradoxalement, sans avoir à me déplacer. En faisant mes petites recherches, O’clock m’est apparu plus complète que les autres. »

C’est à toi Julien !

« Hello ! Moi c’est Julien,  j’ai 29 ans (bientôt 30 d’ailleurs) et je fais cette formation dans le cadre d’un CIF (congé individuel de formation). À la base, je suis photographe/maquettiste. Spécialisé dans le Print. Mais le dev m’intéresse depuis longtemps. Mais bon, à l’époque, mon parcours scolaire ne me permettait pas d’accéder aux rares écoles d’informatique. Sans le Bac, c’est compliqué.

L’envie de devenir développeur ne m’a jamais quitté et quand j’ai vu l’émergence de formations qui permettaient aux non-bacheliers de se former et d’obtenir un diplôme, j’ai sauté sur l’occasion et sur O’clock par la même occasion. Finalement, le plus compliqué, c’était le financement mais après une lutte acharnée, j’ai eu gain de cause auprès de Transitions Pro ! »

Et enfin… Sephora !

« Moi c’est Séphora, je viens tout juste d’avoir 23 ans et j’habite l’Ile-De-France. Pour ma part, je viens d’une école de management et marketing. J’ai fait la Webschool Factory, puis Hétic. J’ai découvert le développement web assez tardivement, en dernière année.  Avec le marketing, je voulais ajouter la corde technique à mon arc. J’ai fait un peu de graphisme mais je trouvais ça frustrant de ne pas intégrer mes propres maquettes. 

J’ai donc une préférence pour le front, que je trouve beaucoup plus créatif que le back. Ce que j’aime particulièrement, c’est la flexibilité que l’on a dans le développement web. J’ai vraiment l’impression que l’on peut tout faire ! »

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Après un mois de formation, content ou déçu ?

Quand on ne connait pas, on peut s’attendre à tout. Si le modèle physique, ou le e-learning  sont des formats bien connus des apprenants, le téléprésentiel réserve encore une part de mystère. On a donc posé la question à nos étudiants : « Alors, heureux ? »

 

Marion : « Je suis très contente de constater que j’avais finalement, de meilleures bases que je pensais. Du coup, les deux premières semaines de cours, c’était plus ou moins du déjà vu. Même si j’ai appris à structurer mon travail. Ensuite, on a commencé à rentrer dans le dur avec Javascript. Pour répondre à ta question, je m’attendais à ça et c’est même mieux que ce que j’espérais. On arrive à se concentrer alors que l’on est chez soi, on peut parler au prof quand on veut et tout ça, en pyjama quand j’ai pas envie de m’habiller. D’autant plus qu’avec les grèves… je suis bien contente de pas à avoir à prendre les transports !  Pour l’instant, très heureuse ! »

Jonathan : « Je m’attendais à ce niveau de maturité et de difficulté. D’habitude, dans les salles de classe « traditionnelles » t’es un peu forcé de subir un rythme qui n’est pas forcément le tien. Ici, pendant que le prof réexplique à un étudiant, je peux creuser un sujet par moi-même. Je me sens pro-actif tout en étant accompagné. Il y a un bon compromis entre l’autonomie et l’encadrement. »

Julien : « Pour ma part, je suis agréablement surpris. J’avais peur de manquer « d’heures de cours » mais finalement non, c’est bien dosé. On apprend pendant les cours (9h-15h) et on continue ensuite avec les challenges. J’ai pas trop eu de souci pendant les deux premières semaines car j’avais des petites notions. Mais le plus important finalement, c’est organiser son code. Et c’est le genre de chose qu’il est difficile d’apprendre tout seul. Le petit souci, c’est le possible confinement chez soi. Comme nous sommes toujours en contact avec les autres étudiants, on oublie vite de sortir pour s’aérer. Mais c’est comme tout, ça demande un petit délai d’adaptation. »

Sephora : « Je m’attendais totalement à ça. Je sors de 4 ans d’études avec les transports tous les jours. On croirait pas comme ça, mais le temps et l’énergie économisés grâce au télétravail, ça change la donne. On est plus dispo et on attaque sans plus attendre sa journée.  Ce qu’il faut préciser, c’est que j’ai fait deux promos différentes. À la base, j’étais une étudiante Hyperspace mais je suis tombée malade au bout de quelques semaines. Impossible de rattraper les cours manqués. O’clock m’a donc permis d’arrêter ma formation et d’en démarrer une nouvelle avec Invaders. Du coup, j’étais déjà habituée au téléprésentiel par rapport à mes camarades ! »

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Alors, on en bave ?

Vous avez senti du sadisme dans la question ? C’est normal, il y en avait ?

Marion : « Comme je disais, les deux premières semaines, ça allait. En revanche, depuis l’arrivée de Javascript, c’est une autre histoire. D’ailleurs, juste avant de répondre à tes questions, je bossais sur un challenge un peu « chaud ». Je sens que je vais galérer avec celui-là. Je dirais que la formation est difficile, mais pas insurmontable si on se donne les moyens. »

Jonathan : « Pour l’instant ça va. Je trouve que la difficulté est bien dosée, les enchaînements se font bien. Je me souviens juste d’un seul challenge où je me suis arraché les cheveux. ? Puis je sais que si j’ai une difficulté, les profs et les étudiants sont là pour me répondre.  »

Julien : « Pour l’instant ça va ! On nous a prévenu qu’il fallait 2h minimum de boulot par jour après les cours. Et c’est vrai. C’est ce que je constate. Mais je pense que Javascript va vraiment nous rajouter des heures de boulot car c’est une toute autre logique à appréhender. Il va falloir un peu de temps, mais je ne m’inquiète pas ! »

Sephora : « Je ne vais pas être très originale : Javascript ! ? c’est une structure qui ressemble à aucune autre. C’est pas « notre » logique de base donc ça nous a rajouté un gros pic de difficulté ! Mais ça va, pas encore noyée pour le moment ! »

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Sentir sa progression

Sadisme mis de coté, attardons-nous sur les bons côtés : la montée en compétences.

Marion : « Complètement. Rien qu’en HTML/CSS, j’ai beaucoup plus appris en deux semaines qu’en 5 mois de bidouilles de mon coté. À un mois de formation, on commence à sentir le petit côté magique. Quand je fais « ça », ça fait « ça » et quand tu cliques « ici » et ça fait « ça » ! On voit notre travail se matérialiser. C’est prise de tête mais c’est agréable. Je sens d’ailleurs que j’ai plus de préférences pour le back. Mais j’attends que l’on se plonge totalement dans les spés pour me prononcer à ce sujet. » 

Jonathan : « J’avais quelques blocages avant de faire O’clock. Des caps que je n’arrivais pas à passer, une organisation que je n’arrivais pas à me fixer. Du coup, je sens que j’ai évolué dans ma manière de me structurer. J’arrive à assembler toutes mes connaissances. »

Julien : « Oui, j’ai clairement beaucoup progressé. Dans l’organisation, mais même en masse de savoir. On a appris beaucoup de choses, beaucoup de notions, beaucoup de vocabulaire techniques. »

Sephora : « J’apprends plus vite chez Invaders que chez Hyperspace. Peut-être parce que nous sommes moins nombreux chez Invaders (20 étudiants au lieu de 40). Mais comme dit plus haut, forcément, j’ai déjà une petite avance étant donné que c’est mon deuxième « premier mois ». »

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Un petit mot sur l’ambiance ?

Ou deux. On ne voudrait surtout pas vous brider.

Marion : « L’ambiance est bonne. Je fais partie des étudiants qui adorent balancer des vannes sur le chat de la salle de classe. Néanmoins, j’évite de le faire trop souvent pour éviter de déranger. Au niveau des interactions, on a vraiment ce qui faut. Il y a une grosse entraide. Parfois, le prof n’a même pas le temps de répondre à une question qu’un autre étudiant s’en est chargé. J’adore aller sur le Discord, j’ai besoin de ce côté « groupe » pour progresser. Après, c’est comme dans toutes les classes : il y a les rigolos, les sérieux, les timides etc. Le téléprésentiel ne crée pas de nouveaux comportements, il reproduit les comportements d’une salle de classe traditionnelle. »

Jonathan : « Très honnêtement, ça se passe très bien. Il y a une bonne ambiance, un bon esprit. Ça bosse mais c’est plutôt bon enfant pour le moment ! »

Julien : « Plutôt bonne ambiance ! Ça déconne pas mal sur le chat mais il y a de tout. Des sérieux, des timides. Pour l’instant, c’est plutôt bien dosé. »

Sephora : « C’est cool ! On se prend pas la tête. Assez bon enfant. L’ambiance fait que l’on a envie d’aller en cours. Enfin, de se connecter aux cours. Contrairement à Marion, j’aime bien bosser toute seule, surtout quand c’est complexe. Et du coup, on peut aussi bien bosser en groupe que seule quand on en ressent le besoin. C’est très cool ! »


Comment améliorer les intEractions ?

En un mois de formation, on a bien un avis sur la question, non ?

Marion : « Je sais que l’oral pour les étudiants était une fonctionnalité présente mais c’est une bonne idée de l’avoir suspendu. Le chat est suffisamment permissif et l’oral aurait apporté plus de confusion qu’autre chose. Je ne changerais rien pour ma part. »

Jonathan : « Il faudrait trouver une alternative entre l’écrit et l’oral. L’oral, ce serait effectivement trop « bordélique ». En revanche, je trouve que le chat n’offre pas assez d’interactions utiles car tout le monde prend la parole, pour tout et rien dire. On a les sondages aussi qui permettent de savoir si les étudiants ont bien compris une notion. Mais je trouve qu’il manque encore une autre forme d’interactions pendant les cours… »

Julien : « Pareil. Pour moi, ajouter l’oral serait superflu. On déconne déjà pas mal à l’écrit, si tout le monde se met à prendre la parole quand il veut, ce sera vite le boxon. En revanche, envisager d’améliorer cette fonctionnalité en permettant au prof de déclencher le micro d’un étudiant à distance, s’il veut prendre la parole… »

Sephora : « Pour ma part je suis satisfaite. Entre les cours, le chat, Slack et Discord, on a notre dose d’interactions ! Je n’ai pas senti de manque. »


Quelques craintes

Forcément, se plonger dans une formation pour entreprendre une nouvelle carrière, c’est aussi prendre un risque. Celui de ne pas pouvoir concrétiser en décrochant un job, ou la peur de se tromper de voie… »

Marion : « Je pense avoir trouvé ma voie, je crois en tout cas. Mes craintes ne se situent pas au niveau de la formation, ni à la capacité que j’aurais à assimiler tout le programme. J’ai surtout peur que ce ne soit pas suffisant et de ne pas pouvoir convaincre un recruteur que je dispose de toutes les compétences nécessaires. »

Jonathan : « Si craintes il y a, c’est surtout de ne pas pouvoir trouver un job après la formation. Je ne doute pas de ma capacité à réussir cette formation mais je me demande si les futures compétences que j’aurai suffiront pour décrocher un emploi. Nous verrons bien. »

Julien : « Même chose que mes camarades. Je sais que j’y arriverai. En tout cas, je ferai tout pour. En revanche, est-ce que je vais plaire aux recruteurs. Est-ce que le diplôme sera apprécié ? Aussi, comment se différencier par rapport à tous les développeurs junior qui fleurissent. J’ai conscience également que la réputation de l’école O’clock jouera fortement. Plus l’école grandira, plus les recruteurs feront confiance à ses étudiants. »

Sephora : « À l’inverse, je ne pense pas que j’aurai du mal à trouver. Si je me donne à fond pendant la formation, j’aurai les compétences et par conséquent, les opportunités. En revanche, je me demande si ce métier va me plaire sur le long terme. Aujourd’hui, j’adore mais peut-être que je serai lassée… C’est le seul doute qui m’habite. »


On se permet d’intervenir (en même temps c’est notre blog on a bien le droit) pour répondre à nos quatre étudiants capturés. Leur crainte est légitime. Si on lit partout que le métier de développeur est en tension et que les entreprises recherchent désespérément des développeurs (ce qui est vrai), cela ne veut pas dire que trouver un job de développeur se fait sans efforts. Loin de là, il faut à la fois être prêt techniquement, mais aussi se fondre dans la posture du développeur professionnel. Ce qui est, en général, le point faible des développeurs juniors.

Rassurez-vous, l’école O’clock prendra en charge individuellement chaque étudiant après la formation. Et ce, pour les préparer aux entretiens individuels, aux tests techniques mais aussi leur permettre d’avoir des opportunités d’embauche (réseau d’entreprises partenaires, conseils à la recherche d’emploi, optimisation du CV). L’accompagnement O’clock, c’est avant, pendant et après la formation.

Merci aux quatre étudiants pour leurs témoignages, notre soucoupe vous déposera chez vous sain et sauf. Quant à vous, si vous avez été emballé par le récit des étudiants Invaders, la prochaine promotion O’clock n’attend que votre candidature.