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Jason, le sourire du développeur React

2018-06-21
Jason-le-sourire-du-developpeur-React
Il est 18h30. Jason sort du travail. Il rentre chez lui. Pose ses affaires et nous envoie un petit message « Je suis dispo ».  On lui envoie une petite invitation Hangout. Quelques secondes plus tard, il se connecte. La caméra s’allume, et là : un sourire. On ne voit que ça, un grand et franc sourire. Note pour plus tard : « Pas besoin de lui demander s’il est heureux dans sa nouvelle vie de développeur React, cela se voit sur son visage ».
Mais des question, on en a d’autres… 

Wouaw, quel sourire ! Je ne te demande pas si ça va.

Ah bah ça va carrément ! Je rentre du boulot, ça va super bien !

On reviendra plus tard sur la raison de ce sourire. On va juste démarrer par un petit bilan de ces derniers mois. Beaucoup de choses ont changé pour toi récemment…

Ouais. Là ça fait 4 mois que je travaille chez BuyCo For Growth et avant ça j’ai donc fait les 5 mois de formation avec O’clock avec un double examen au Titre Professionnel. Donc ouais, c’était assez intensif ces derniers temps.

En parlant des ces derniers mois de formation, est-ce que tu peux nous en faire un petit bilan ?

On va dire qu’il y a trois bilans à faire. Le bilan « Socle » qui correspond au trois premiers mois avec O’clock. Là, on apprend les bases, on voit plusieurs technos, les outils etc.
On va dire que j’utilise encore une partie de ces connaissances acquises pendant cette période. Et j’ai délaissé une autre partie que je n’utilise plus vraiment. Ou très peu. C’est normal je pense. Au début, on apprend un peu de tout et après on se spécialise.

Après le socle, vient la période de spécialisation. Et c’était plutôt déterminant pour la suite car j’ai pris React et c’est ce qui m’a donné l’opportunité d’être repéré par mon futur employeur.

Pour finir, il y a le projet. Réalisé avec un camarade en spécialisation Back. On s’est vraiment éclaté. Moi sur React, lui sur Symfony. On a vraiment bûché comme des malades et c’est aussi, une période de la formation qui m’est très utile dans mon travail. Surtout dans l’aspect collaboratif.

Ces 5 mois de formation ont été assez intensif. Mais forcément, on a pas le temps de tout voir. J’ai du me former sur des outils complémentaires pour être pleinement opérationnel. Mais j’aurais pas pu apprendre ces « compléments » aussi rapidement sans les 5 mois précédents. Au delà d’un gros bagage technique, j’ai appris à développer des réflexes d’apprentissage qui me permettent d’être à l’aise assez rapidement avec des nouveaux outils ou Library que je ne connais pas.

 

Pendant la période de projet, on a bossé comme une vraie équipe. J’ai vraiment adoré cette période.

 

Après la formation, tu as enchaîné avec le projet ! Qu’est-ce que tu as
présenté ?

Très longue histoire… Déjà la période de projet était assez intense. J’étais avec Jordan, en spé Symfony. On s’entendait hyper bien donc notre collaboration coulait de source. D’autant plus que l’on était complémentaire (front et back).

On est parti dans l’idée de réaliser une application qui permettait de remonter les statistiques des joueurs de League Of Legends, grâce à l’API mis à disposition. Seulement voilà, on s’est rendu compte que la charge de travail était déséquilibré. Vu que l’API était déjà réalisée, il n’y avait presque que du front à faire. Et Jordan s’ennuyait un peu forcément. ?

En cours de route, on a décidé de changer de projet et d’en prendre un qui était proposé par les profs. En gros, comme on utilise beaucoup Slack dans la formation, l’idée était de travailler sur un vrai-faux outil permettant de repousser la limite des messages enregistrés par Slack, de pouvoir récupérer et afficher l’historique des messages que l’on est plus censé voir dans les workspaces.

Beau défi,  gros défi car on a vraiment cravaché pour finir. Nous ne comptions plus nos heures mais c’était vraiment cool. On bossait tous les jours, comme une vraie équipe. J’ai vraiment adoré cette période.

Et juste après, tu enchaînais sur la préparation au Titre Professionnel et sur l’examen. C’était compliqué non ?

Oh oui…  Je finis la formation mi-novembre 2017 et j’ai choisi la date du 12 décembre pour passer l’examen. J’avais un petit mois pour me préparer et faire mon dossier. C’était tendu. Surtout que j’étais totalement cuit après la formation. Et c’est dans ces moments-là où l’organisation et l’anticipation peut nous aider à gagner du temps. Les profs nous l’ont dit au début de la formation : faites-vous un journal, une sorte de carnet de bord où vous notez ce que vous faîtes, ce que vous avez appris. Comme ça, plus besoin de faire un effort de mémoire pendant la constitution du dossier. On a tout sous la main. Mais ça restait quand même très compliqué à faire.

Et ensuite, l’examen qui a été… chaotique on peut dire ?

Ouais. On démarre avec 15 min d’introduction et de présentation de ton projet, le tout en anglais. Merci aux jeux-vidéo d’ailleurs parce que je tire mon niveau d’anglais de mes longues heures devant mon écran ! ?

Le truc, c’est que j’étais fatigué et surtout hyper stressé. Mais comme ça ne suffisait pas, l’examen ne s’est pas déroulé comme je l’espérais. Je me souviens qu’un des jury était très malade donc c’était un peu déstabilisant. Mais surtout, ils m’ont « sucrés » plusieurs minutes sur ma présentation. Le temps dont je disposais aurait du être un peu plus conséquent.

Après l’intro, se suit une série de questions/réponses. Et là, la plupart des questions portaient sur le Back, et non le front. J’avoue avoir fait un petit peu l’impasse dans mes révisions et ça m’a porté préjudice. Je trouve ça bizarre que l’on ne me pose pas des questions sur mon domaine mais soit… J’aurais du être prêt à toutes les éventualités. Du coup, et bien j’ai raté l’examen. ?

Et tu l’as repassé une deuxième fois ?

Oui. Au début, j’étais dégoûté. J’ai pris quelques jours pour déprimer un peu. J’étais vraiment énervé contre l’organisation et contre-moi même. Mais après la déception, j’ai réussi à me remotiver. Je me suis inscrit sur une nouvelle session d’examen. J’ai bûché comme un malade sur les points où j’avais fait l’impasse, je me suis entrainé à faire des sortes de vrai/faux oraux avec Maylis afin d’être plus confiant à l’oral, et j’ai cartonné l’examen. D’ailleurs, un des jury a même recommandé certaines de mes compétences sur LinkedIn. Comme quoi…

Justement, tu me fais ma transition. Tu as cherché un job de développeur React directement après ton second examen ?

J’ai pris une semaine de repos. J’étais vraiment cuit ! Et j’ai commencé à chercher du travail. À la cool on va dire. J’étais pas hyper actif non plus. Et voyant que ça ne fonctionnait pas (sans blague), j’ai fait appel à Marjorie (la personne qui s’occupe de l’insertion professionnelle chez O’clock) pour me coacher et m’aider à trouver un job.

 

Ça se joue à rien des fois…

 

En quoi Marjorie t’a aidé ?

Elle m’a pris en main. On a passé en revue mon CV, mon LinkedIn et elle m’a fait une sorte de liste de recommandations sur ce que je devais changer. Surtout sur mon LinkedIn que je n’utilisais pas vraiment. Elle m’a vraiment appris à utiliser mon compte LinkedIn intelligemment, d’un point de vue RH.

Très vite, j’ai commencé à avoir des petites touches. Je me suis inscrit dans une boîte d’interim. De là, j’ai été contacté par une boîte sur Avignon, pas loin de chez moi. J’ai passé un entretien, tout s’est bien passé. C’était une boite qui faisait de la gestion de documents en ligne. Pour être honnête, et même si je voulais trouver un job rapidement, je n’étais pas enchanté par la thématique. Et il faut croire qu’ils l’ont ressenti vu que je n’ai pas été sélectionné. Ils ont préféré prendre une personne avec 5 ans d’études. Ça ne m’a pas vraiment étonné car s’il cherchait qu’un Bac+ 5, c’était déjà un miracle que je figure parmi les recrues potentielles.

J’ai décidé d’élargir mes recherches et de regarder les offres du coté de Marseille. Bingo, peu de temps après, je reçois une proposition d’une boîte qui travaille dans le maritime. Ça m’intéressait beaucoup ! J’ai répondu, et j’ai passé les tests techniques avec succès (80% de réussite). Sachant que le test n’est pas un test calibré pour les junior, j’étais d’autant plus fier ! J’ai eu un entretien avec eux, et le feeling est tout de suite passé. On a discuté de nos ambitions, de nos visions. Ça a collé ! Peu de temps plus tard, j’apprenais que j’étais pris. En ballotage avec un autre candidat qui était moins rapide que moi (et forcément moins motivé) pour répondre aux mails.
Ça se joue à rien des fois…

Devenir développeur React
Heureux.

 

Donc, t’as trouvé un emploi en combien de temps ? 1 mois ?

C’est ça. Un gros mois. En janvier, je passais le deuxième examen, et en février je commençais à bosser chez BuyCo. De toute façon, tout est allé vite

Du coup, tu fais quoi chez BuyCo For Growth ?

Je m’occupe de la partie front évidemment ! Je suis développeur React plus précisément. À la base, on m’avait mis sur l’application qu’utilisaient les clients. On m’assignait à la fois des tâches que je pouvais faire pour que je me fasse la main, et à la fois sur des choses qui m’étaient inconnues pour que je puisse apprendre de nouvelles library et maîtriser des nouveaux outils.

Une fois que je me suis fais la main sur une app’ déjà créée, on m’a mis tout seul sur une nouvelle application. Je devais réaliser toute l’interface, presque tout seul (toujours encadré par mon responsable). J’ai passé deux mois et demi dessus. Et aujourd’hui, j’ai rebasculé sur un nouveau projet mais j’ai pas le droit d’en parler ! ?
En tout cas, j’ai vraiment progressé depuis que je travaille chez BuyCo.

Est-ce que tu as senti une pression particulière ? Qu’est-ce que tes responsables attendaient de toi ?

Quand je suis arrivé, on m’a mis sur l’appli principale. Un monstre avec 4000 commits dans le repository Github (pour moi c’était énorme déjà). Les premiers jours, ils m’ont laissé me former sur quelques outils, et même sur Github. Même si on l’utilisait pendant la formation, ici, l’usage est beaucoup plus poussé.

Au début, j’étais très lent. J’avais peur que l’on me le reproche. Alors un soir, avant de partir, je suis parti voir mon responsable pour savoir si ils étaient contents de mon travail. Ils m’ont tout de suite rassuré ! C’était normal que je sois moins efficace que certains collègues plus expérimentés. Mais bon, ça m’embête toujours quand même d’être le plus lent.

Le message c’était « Ne te mets pas la pression ! » Et c’est vrai qu’au début, j’étais à mon rythme. Mais depuis que j’ai basculé sur la seconde appli et que tout le front reposait sur moi… là, c’était plus pareil. Je me mettais vraiment la pression. Après tout, s’il y avait un bug, un problème sur l’interface, c’était à cause de Bibi. Fallait pas se louper. ?

Pour conclure, on a quand même une légère impression que tu te plais à BuyCo…(sourire de deux kilomètres de long)

C’est clair ! Je me plais énormément chez BuyCo. Le seul truc que je regrette c’est d’avoir perdu 3 ans à la Fac. Mais quelque part, ça m’a permis de savoir ce que je voulais. J’ai vraiment bossé avec O’clock, pour le projet, pour l’examen. Mais je ne le regrette absolument pas, ça en valait la peine !

 

Merci Jason pour t’être rendu dispo afin de parler un peu de ta nouvelle vie de dev. Sur ce, on te laisse sur ce sourire qui n’en finit pas !